Un WE bien mérité à Saint Pierre

Samedi 6h, réveil brutal.
Mais que ne ferions-nous pas pour passer trois jours en camping sous la flotte ? 😀

Les kayaks et le matériel ont été chargés la veille, rendez-vous a été donné à 6h30 pour le départ.
La route se fait sans encombre : un pique-nique oublié, pas de perturbation du trafic et quelques rares averses.
Arrivée au camping de la base d’eaux-vives de Saint-Pierre de Boeuf à peu après 13h.

Un barnum nous est réservé, en plus de celui que nous avons emporté ; nous devrions pouvoir surmonter le mauvais temps annoncé.

Pour le moment, le ciel est bleu avec quelques nuages épars et c’est l’heure du pique-nique suivi d’un briefing du staff pour la durée du séjour.
Nous sommes répartis en quatre groupes de niveau : les futurs bons, les tchatcheurs, www.jemelaraconte.com et les kayakistes du Turfu

Voir les autres images en bas de l’article

14h30, la moitié des groupes (re)découvre le bassin pendant que les plus aguerris commencent à installer le campement.
1h30 de navigation plus tard, inversion des groupes pour boucler le montage du campement et préparer le repas du soir.
Les courses ayant été faites à l’avance, il n’y a plus qu’à se mettre aux fourneaux. Enfin, au gaz pour être précis. Le ciel s’assombrit mais tant l’apéritif que le repas se passent finalement au sec. 21h tapantes (à la louche ; plutôt une grosse louche) et couvre-feu oblige, nous gagnons nos tentes pour un sommeil réparateur.

 

Dimanche 7h, réveil brutal. Mais que ne ferions-nous pas pour passer les deux jours restants sous la flotte ?
Le ciel est couvert, mais pas de précipitation à l’horizon.
La moitié des groupes est sur l’eau pour 9h tandis que l’autre boucle le rangement du petit-déjeuner.
Au programme, travail dans des passages-clés repérés par les encadrants (donc bains) puis descente intégrale avec quelques stops.
Inversion des groupes à 10h30, charge à la première moitié de préparer le repas de midi. À 12h, rendez-vous était donné à tous en haut du bassin pour une prestation de haute voltige.
L’ACBB régale 😀 Vers 12h30, nous sommes attablés autour d’une frugale salade (avec un retour sur l’eau vers 14H30 pour tous les groupes…) Car la fin de l’après-midi est consacré à la sécurité ; mieux vaut nager léger 😉

 

Deux ateliers de sécurité sont au programme : récupération de nageur en eaux-vives à la corde (un coup dans le camp des nageurs, un coup dans le camp des lanceurs) et récupération de matériel (kayak, pagaie) après bain volontaire.
Oui, même pour ceux qui ont déjà largement nagé lors des sessions de navigation, il faut remettre ça, un scandale ma bonne dame !
Exercices finalement loin d’être superflus puisque nos scores de repêchage à la corde atteignent péniblement 50% et que la récupération de matériel s’opérait parfois avec des techniques disons… originales. La nage en eaux-vives, ça creuse et ça mouille. Il commence à faire frais et l’après-midi Aqualand prend donc fin vers 19h pour reprendre des forces autour d’un apéritif préparatoire au repas tex-mex du soir.
Yeah! 21h pile (à peine 20h60, en fait) et couvre-feu toujours d’actualité obligeant, le campement s’endort, bercé par la torpeur de deux équipes de onze bonshommes poussant devant eux un ballon rond dans un écran rectangulaire. Ou un truc comme ça.
Tiens, encore un jour sans pluie !

 

Lundi 7h, réveil brutal. Mais que ne ferions-nous pas pour passer notre dernière matinée sous la flotte ?
Le ciel est à l’avenant et l’atmosphère bien plus chargée que les deux jours précédents. Pendant que la première moitié rechigne à enfiler habits et chaussons humides pour profiter d’un dernier créneau de navigation paisible (il ne reste plus que nous au camping, ou presque !) l’autre moitié commence le démontage du campement.
À 10h, inversion des groupes sur l’eau.

Le soleil perce d’un coup la brume et le ciel bleu, le grand, le vrai, apparaît.
Dernière session de navigation tip-top où nous entreprenons une descente slalommée avec travail dans des passages identifiés pour faire encore progresser le groupe (limite pagaie noire).
Il est déjà 11h, il faut penser à sortir de nos kayaks pour se changer et terminer de ranger le camp. Le chargement des véhicules se fait sous une chaleur écrasante jusqu’à 12h30.


Dernier pique-nique avant de reprendre la route. Le ciel s’assombrit.
Vers 13h30, nous prenons place à bord des véhicules et les premières gouttes se mettent à tomber. Les dieux du kayak étaient avec nous… et Bison Fûté aussi 🙂

Un grand merci à tous pour la bonne humeur pendant ces trois jours, à Laurence pour l’organisation et l’intendance, à Matt, Max et Guillaume F. pour l’encadrement sans faille,